Mélancolie
I
La bataille du cœur fait rage de sa propre volonté.
Ne prêtant attention que brièvement au chagrin maintes et maintes fois.
Errant sans but à la recherche de son compagnon.
Traverser de grandes distances, retrouver l'ivresse de la passion.
Connaissant sa joie et sa douleur.
II
Les âmes plus courageuses n'ont connu aucune bataille aussi féroce que celle d'un amour qui triomphe de toutes les intrusions sur son chemin.
III
On pleure d'amour quand on n'en a pas.
Rêver de ce jardin, dans toute sa beauté.
Se prélassant au clair de lune, sa touche gentille.
IV
A quoi bon les lèvres, si elles n'ont personne à embrasser ?
A quoi servent les armes, s'ils n'ont personne à tenir.
A quoi bon les yeux s'ils n'ont personne vers qui se tourner, ou chercher.
A quoi sert un cœur, quand il ne sera que brisé.
V
Vous pleurez les chagrins d'amour.
La douleur exquise de l'amour brisé.
Magnifiquement parfait dans sa douleur.
Il est temps de déployer vos ailes et de voler.
Comment volez-vous avec une aile cassée.
VI
Au soleil du matin, je sens la chaleur du nouveau jour.
C'est vide et creux, parce que tu n'es pas là depuis si longtemps.
Les espaces vides dans les conversations
grandir plus longtemps.
Les moments de silence gênants à la recherche de quelque chose à dire.
Distance dans chaque mot et chaque ligne.
VII
Le temps est la montée et la chute du soleil
Dans le vert et l'or de l'été.
Toutes les pièces manquantes.
Tous vos lendemains vous attendent
Mais le rêve est creux et vide
pour tous tes désirs.
Dans tes derniers jours, après
le chemin du soleil.
Les champs sont devenus gris d'hiver.
La forêt a perdu son vert.
VIII
Quand le jour tombe.
Tout est dit et fait.
Les ténèbres couvrent le monde.
La fin est venue.
Quand tout ce qui était divisé a été rendu.
Magnifiquement parfait dans sa douleur.
Pourtant, vous ne vous êtes jamais senti aussi vivant.
VX
Las dans tes pas
Combien de couchers de soleil y a-t-il eu
depuis que tu m'as laissé derrière.
Combien de levers de soleil solitaires avez-vous vus.
As-tu atteint pour moi
et n'a trouvé que des larmes.
X
Au fur et à mesure que les saisons s'effacent les unes après les autres.
Vert à rouge or et jaune à blanc.
Respirant un gros soupir à la fin de la journée.
Regarder le soleil se coucher.
Les saisons passent si vite,
comme des rêves perdus.
Un gouffre dans le cœur et l'âme.
Un feu brûlant, aspergé de cendres fumantes.
D.Casabonne ( C ) 12.1.2021 Tous droits réservés